que n'être complexe, ornée de revers et de contreforts ouvre de la joie dans la balade. je ne suis pas cette voie claire et dégagée qui t'offre le repos et la sérénité. la joie mienne est le feu, la beauté de la courbe, la monstruosité frissonnante de l'infractuosité, creuser les cavités
manquer d'unicité et se perdre- revenir à son deuil et au fond, bien je crois que cela suffit de donner sens à chaque mot qui passe et qui fredonne
je crois et j'ai le feu, je pars et le feu scintille - je mets des bûches, et le bois brûle, il brûle encore et encore
puis sa flamme sur mes rétines n'est autre que lumière, sur ma peau de la chaleur---- une illusion comme une nouvelle posée sur le coin de la table, je reviens au réel, change de strate, et le monde tombe subitement comme un pied dans le vide - puis,
un alinéa de trop, un pathos démasqué - il fait d'un coup si froid
puis,, était-ce bien réel? me suis-je tant tuée à la tâche pour ne redire encore encore et encore que les chansons de mes ancêtres? belle done, ta voix a résonné comme un oiseau de paradis, comme l'écho lointain d'une casserole sur le carrelage de ma cuisine
le feu, le feu est comme tout, l'effusion d'un rôle, l'ardeur du jeu-- le geste sinon l'immobilité, le chant sinon le silence